Le mot motocycle désigne tout véhicule à deux roues mû par un moteur. Derrière ce mot se cachent au moins trois catégories de véhicules. Il s’agit des cyclomoteurs, des vélomoteurs et des motocyclettes.
Deux catégories de cyclomoteurs
Le prix d’un cyclomoteur varie de 250 à plus de 400 euros. Il faut distinguer : d’une part, la classe A et d’autre part, la classe B. Les deux ont des points communs : l’obligation du port du casque, de la plaque d’immatriculation et l’impératif pour le conducteur d’avoir une pièce d’identité et une assurance.
Les cyclomoteurs classés A peuvent avoir deux ou trois roues. Le plus souvent, ils ont une cylindrée maximale de 50 centimètres cubes (cc).
Un moteur électrique peut leur permettre d’atteindre au maximum 25 km/h. Vu leur vitesse limitée, les cyclomoteurs de classe A ne nécessitent pas de permis de conduire.
Les cyclomoteurs entrant dans la catégorie B peuvent avoir deux ou trois roues comme ceux de la catégorie précédente. Leur cylindrée est quasiment la même : 50 centimètres cubes. En revanche, leur vitesse maximale est quasiment le double des cyclomoteurs de la catégorie A. Comme conséquence de leur vélocité plus importante, un permis est exigé pour s’en servir.
Vélomoteur, la catégorie supérieure
Un vélomoteur peut coûter entre 100 et 500 euros, selon l’état et le modèle. Ces engins sont également appelés motobécane et ils ont une cylindrée oscillant de 50 à 120 centimètres cubes. Les vélomoteurs sont la catégorie intermédiaire entre le cyclomoteur et la motocyclette.
Motocyclette, plus rapides
Une motocyclette est a priori tout véhicule motorisé ayant deux ou trois roues. Mais pour confirmer qu’il s’agit bien d’une motocyclette communément appelée “moto”, il faut : d’une part, que la cylindrée dépasse 50 centimètres cubes. D’autre part, que sa vitesse dépasse 45 kilomètres par heure.
Évidemment, le port du casque pour le conducteur et le passager, passer le permis, souscrire à une assurance et avoir une pièce d’identité quand on en conduit un demeurent des obligations légales. Quant au prix de ces engins, il peut aller de quelques centaines d’euros à plusieurs milliers pour les marques les plus prestigieuses.
Pour les motos les plus volumineuses, il est suggéré de suivre des formations complétant le permis de conduire. Elles sont délivrées par quelques instructeurs privés et ne sont pas obligatoires. Mais elles ont une réelle utilité, car elles permettent de comprendre le mode de vie lié aux motos routières. En effet, ces belles chromées vont avec des vêtements particuliers, des modèles de chaussures adaptés et de nombreuses autres habitudes telle celle de rouler au sein d’un groupe réunissant une dizaine voire une centaine de motards.
Les motos routières lourdes ou les impressionnantes sportives en fibre de carbone ont entre autres des caractéristiques : un prix très élevé, certains modèles sont des pièces de collection ou quasiment des œuvres d’art ultra-personnalisées. Vu leur prix, s’entraîner avant d’en acquérir une est important. Autre raison de suivre ces formations, c’est de savoir gérer la fatigue causée par les longs voyages et effectuer les réparations basiques dans des endroits parfois éloignés de tout concessionnaire.